Tu prends combien au couché ?
Cette fameuse question que n’importe quel bodybuilder/powerlifter , pro ou amateur, a entendu des milliers de fois. Qui n’a jamais souhaité exhiber des pectoraux comme nos héros tels que Arnold, Lou Ferrigno ou encore des Ronnie Coleman? Le développé couché est l’un des meilleurs bâtisseurs de pectoraux. On le retrouve tous les mois dans les articles de Flex & co. Mais combien de fois, avons nous entendu un membre du club se plaindre de douleur à l’épaule? Qu’il ne “sent” pas ses pectoraux travailler? Alors à qui la faute? Notre morphologie? Une technique défaillante? Nous allons, ici, essayer de comprendre ce mouvement roi qu’est le DC!
Le développé couché est un des 3 mouvements, le fameux BIG 3 de la force athlétique, avec le soulevé de terre et le squat. Ces mouvements spécifiques sont à l’origine, au même titre que ceux d’haltérophilie, des mouvements utilisés comme exercices de base dans l’entraînement aux poids et haltères. Ils se caractérisent par le déplacement de charges (barre olympique + disques), et permettent d’évaluer et de développer la force musculaire des membres supérieurs et inférieurs.
Aujourd’hui de nombreux sports, et activités physiques, font appel à ces mouvements dans le cadre des techniques de renforcement musculaire, en tant que méthode principale ou accessoire de préparation physique.
MUSCLES SOLLICITÉS
Lors du développé couché, une sollicitation musculaire importante est demandée au deltoïde antérieur (deltoïdus anterior), au grand pectoral (pectoralis major), au petit pectoral (pectoralis minor) et au triceps brachial (triceps brachialis). Secondairement, avec des modifications de technique, on peut obtenir un supplément de force de la part du coraco-brachial, du dentelé antérieur, du subscapulaire (subscapularis), du grand dorsal (latissimus dorsalis), du trapèze (trapezius) et des rhomboïdes (rhomboideus). La pose des pieds sur le sol engendre une meilleure stabilisation, et donc un recrutement des fessiers (gluteus maximus et gluteus medius), des extenseurs du rachis lombaire (paraspinalis lumborum) et des abdominaux. Lors du mouvement, le biceps brachial (biceps brachialis) n’intervient que dans la contention de l’articulation du coude.